Expertises sur les contaminants,
les odeurs et les GES

Des précisions, svp!

Dans le cadre d’une demande de certificat d’autorisation (CA), ou d’interprétation règlementaire pour un projet donné, il est fréquent que la Direction régionale du MDDELCC exige des précisions sur les impacts et la gestion des risques environnementaux. Pour la valorisation de matières organiques et autres MRF, ces demandes concernent souvent la présence de contaminants spécifiques.

Les demandeurs de CA font alors appel à des scientifiques spécialisés, crédibles et au courant des méthodes établies en ce qui concerne le recyclage des MRF. Le but sera de faire confirmer un niveau de risque faible ou négligeable pour l’activité en question ou de proposer des solutions pour contrôler un risque particulier et permettre alors le respect de la Loi sur la qualité de l’environnement.

Une expertise rapide et efficace

Lors des premiers échanges, nous nous assurerons de bien comprendre les questions, besoins et contraintes de la Direction régionale. Marc Hébert identifiera ensuite avec le client et éventuellement avec le MDDELCC les approches optimales sur les plans scientifique et économique, de façon à répondre efficacement à ces questions et à ces exigences. Un avis d’expert sera ensuite remis au client, en vue de démarches subséquentes auprès du MDDELCC. Au besoin, M. Hébert demeurera disponible pour répondre aux questions du Ministère au sujet de l’expertise écrite.

Une expertise unique

Marc Hébert, M.Sc. et agr., est un scientifique reconnu dans le domaine des MRF. Il a été auteur ou co-auteur d’une quinzaine d’articles dans des revues scientifiques et a participé à plusieurs recherches sur les MRF, que ce soit sur les risques relatifs aux contaminants minéraux et organiques, aux contaminants d’intérêt émergent, aux agents pathogènes, aux odeurs et aux GES. Professionnel de niveau expert au MDDELCC, il a aussi agi comme autorité scientifique dans le domaine des MRF et a évalué plusieurs dizaines d’expertises scientifiques relatives à des demandes de certificats d’autorisation.

Je tenais à vous féliciter personnellement pour le prix Distinction Fernand-Seguin que vous avez obtenu […] C’est une grande fierté de constater qu’il y a des personnes telles que vous qui ont à cœur tout ce qui touche l’environnement.

Lise Lallemand, sous-ministre adjointe, MDDELCC, 31 mars 2015

Projets récents

Cas 1. Dans un projet de recyclage de MRF, la demande d’autorisation d’un industriel était dans une impasse avec la Direction régionale. Un rapport d’expertise a permis de répondre à des questions spécifiques posées par le MDDELCC. M. Hébert a ensuite répondu de vive voix aux questions de la Direction régionale concernant l’expertise. Le projet a été autorisé quelques semaines plus tard.

Cas 2. Une municipalité a lancé un appel d’offres pour valoriser ses boues d’épuration, en mentionnant qu’elles avaient été contaminées par un déversement accidentel. Une firme qui voulait répondre à l’appel d’offres a demandé conseil à M. Hébert. L’expert a rapidement noté que, pour une partie des boues, les risques étaient négligeables. Pour le reste des boues, il a calculé une dose maximale d’épandage permettant un impact environne­men­tal négligeable pour ce qui est des paramètres préoccupants (teneurs résultantes dans les sols récepteurs sous les critères A). La firme a ainsi pu répondre à l’appel d’offres.

Cas 3. Une municipalité risquait de ne pas pouvoir valoriser ses boues d’épuration à cause d’importants dépassements de normes acceptables pour un métal particulier. La municipalité a fait appel à M. Hébert. L’expert a très vite constaté que des dépassements aussi importants étaient improbables sur le plan scientifique, mais qu’ils s’expliquaient facilement par des erreurs d’analyse ou de calcul. Des pistes de validation des données auprès des laboratoires ont été proposées, ce qui a permis de dénouer l’impasse.

Cas 4. À la suite d’un test de classification du niveau d’odeurs par flairage, une Direction régionale a refusé les recommandations de classification d’une firme. M. Hébert, qui a mis au point la technique de flairage, a pu conseiller l’entreprise et son client sur la façon appropriée de démontrer la conformité des résultats. Cela a permis de rouvrir les discussions avec la Direction régionale (processus en cours).

Cas 5. Une firme de consultants accompagne une industrie pour valoriser une nouvelle MRF. La firme a contacté M. Hébert au sujet de certains éléments relatifs à l’innocuité environnementale et aux risques agronomiques. Le rapport conclut à de faibles risques et à de nombreux avantages environnementaux et agronomiques. L’industrie a pu poursuivre son projet de valorisation à plus grande échelle.

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